Dans quelle mesure les risques vont influer sur le contrat d’assurance ?
Dans quelle mesure les risques vont influer sur le contrat d’assurance ?
Poser des questions n’est que le fruit d’une démarche professionnelle de la part de l’assureur. Ainsi, cela permet d’évaluer adéquatement le risque à assurer. Grâce aux informations recueillies, un assureur peut comprendre les besoins et la situation du client. Pour déterminer s’il a les bons produits pour son client, il tient compte d’un ensemble de facteurs.
Quels sont les éléments tendant à augmenter ou diminuer la probabilité du sinistre ?
Plusieurs éléments sont de nature à augmenter ou diminuer la probabilité d’un sinistre. Chaque assureur a ses normes de souscription et de tarification. Celles-ci sont notamment établies au moyen de différentes analyses et statistiques à sa disposition.
En voici des exemples éclairants :
La prime moyenne payée en assurance auto est plus chère dans les grandes villes. Pourquoi ? Ce n’est pas vraiment étonnant quand on sait que des statistiques sur le taux de vol automobile et le taux de sinistres démontrent que les risques sont plus élevés dans les grands centres. Il existe aussi des listes des modèles de véhicules les plus volés.
Le pointage de crédit est utilisé par les assureurs dans leur processus d’évaluation. Pourquoi ? Des études réalisées démontrent qu’une personne présentant une belle cote de crédit représente un risque moins élevé pour les assureurs. La cote de crédit a ainsi un lien direct avec le risque d’assurance ou la probabilité de réclamer pour un sinistre.
En assurance habitation, la situation géographique est un facteur important pour les assureurs. Selon le secteur ou le quartier, il y a des données disponibles sur le taux de criminalité (vol, vandalisme) et d’incendie, l’accès éloigné à des services de pompiers, les types de sols, etc. Un assureur peut ainsi choisir de ne pas couvrir un secteur ou un territoire, alors qu’un autre le fera. Par exemple, la présence d’ocre ferreuse, de pyrite ou de pyrrhotite rend un secteur difficile à assurer, car les dommages y sont prévisibles.
Les chiffres démontrent qu’un phénomène comme la distraction au volant provoque une augmentation des accidents et que la technologie a fait exploser les coûts de réparation des véhicules. La majorité des assureurs ont donc augmenté les primes d’assurance d’auto.
Ce dernier exemple illustre bien l’importance du juste équilibre à trouver pour les assureurs : pour qu’ils puissent continuer d’offrir des protections d’assurance à des prix intéressants, ils doivent garder ce juste équilibre entre les primes perçues et les indemnités versées lors de réclamations. Dans cet exercice rattaché au processus d’évaluation du risque, les assureurs se basent aussi sur les facteurs propres à chaque cas.
Mais au-delà de la gestion du risque individuel, l’assurance est aussi un partage du risque collectif, d’où les efforts pour lutter contre la fraude, le refus des risques suspects ou pour lesquels les dommages sont prévisibles et l’accent mis sur la prévention.
À la fin du processus, un assureur décide d’accepter ou de refuser un risque. S’il accepte, il doit aussi déterminer la prime.