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    5.1.3 Les critères d’acceptation d’un risque 1

    5.1.3 Les critères d’acceptation d’un risque 1

    17/12/2021 Alexandre AMJT 129 Aucun commentaire

    Quels sont les principes actuariels ?


     

    Dans cette partie nous verrons que l’évaluation du risque réside aujourd’hui essentiellement sur les principes d’actuariat et de partage du risque, qui permettent de mettre en place un système de mutualisation des risques.
    La principale caractéristique qui différencie le fonctionnement de l’assurance d’une autre activité économique est l’inversion du cycle de production. Contrairement à la situation classique où le producteur d’un bien connaît le coût de production et peut en conséquence mettre aisément en place un prix de vente pour son bien en adéquation, l’assureur demande une prime d’assurance à l’assuré sans connaître la date de réalisation ni le montant réel des sinistres que l’assuré est susceptible de subir.
     
    Afin d’évaluer les proportions de réalisations des risques, les assureurs font appel aux actuaires. Historiquement, les études actuarielles sont apparues dès que s’est posé le problème d’organisation et de financement d’un système d’assurance.
    Ce sont les actuaires qui vont évaluer les risques et leurs coûts, fixer les tarifs et surtout, surveiller les réserves financières. Ils vont alors constituer des provisions techniques afin de s’assurer que la société d’assurance soit en mesure de faire face à ses engagements vis-à-vis de ses assurés.
    L’actuariat s’appuie sur des modèles mathématiques (probabilités et statistiques) permettant de gérer au mieux l’évolution incertaine de l’environnement. Ils vont ainsi mettre en place des outils mathématiques sophistiqués afin d’évaluer le montant de la prime à demander à l’assuré, pour le protéger du risque et éviter les pertes pour l’assureur. Afin de cerner le risque, les assureurs cherchent à les objectiver, à les probabiliser. L’application de ces outils permet d’établir une meilleure anticipation des risques assurés.
    Certains des modèles sont très simples, consistant en la mise en place d’une seule formule mathématique. D’autres modèles, tels ceux utilisés pour tester la capacité d’un assureur à affronter une série de scénarios défavorables, peuvent être extrêmement complexes.

     


    Sur quoi se base les calculs actuariels ?


     

    Les calculs actuariels se basent essentiellement sur la loi des grands nombres. Cette loi indique que, lorsque l’on fait un tirage aléatoire dans une série de grande taille, plus on augmente la taille de l’échantillon, plus les caractéristiques statistiques du tirage tendent à se rapprocher de la moyenne attendue.
    En termes d’assurance, cela veut dire que plus la mutualité est importante plus cette dernière sera en capacité de fournir une évaluation du risque “performante”.
    Par exemple le risque de survenance d’un bris de glace était de 8 chances sur 100 en 2016 (Source FFA), mais cette occurrence peut se voir fausser sur un faible échantillon d’assurés notamment en cas de mauvaise dispersion du risque par l’assureur.
     
    Cependant la loi des grands nombres montre que si on répète l’expérience avec un échantillon beaucoup plus important, la survenance d’un bris de glace subi par un individu se rapprochera automatiquement de la fréquence attendue, à savoir une occurrence de 8 chances sur 100. Les prévisions des actuaires s’appuient donc en partie sur la loi des grands nombres qui rendent leurs probabilités efficientes sur un échantillon important.
    Cette prévisibilité globale permet aux assureurs de prendre des risques qui sont imprévisibles au niveau individuel et d’en étaler les conséquences financières sur un grand nombre d’assurés à travers les primes perçues : c’est ce que l’on appelle la mutualisation des risques.

     


    Comment calculer l’indemnité potentielle ?


     

    Toujours dans une logique d’appréhension du risque, les actuaires sont amenés à calculer pour chaque risque, l’indemnité potentielle que devrait verser l’assureur en cas de sinistre.
    Ces calculs mis en place par les actuaires notamment pour les risques importants (risques industriels) ont pour but de déterminer le montant global que peuvent atteindre les dommages de toute nature d’un évènement accidentel.
     
    SRE : Sinistre (potentiel) Raisonnablement Escomptable
    C’est la perte susceptible de se produire dans les conditions normales d’activité, quelle que soit l’origine du sinistre. Dans cette hypothèse, on admet que tous les moyens de protection et de prévention sont opérationnels et que les meilleures conditions sont réunies pour combattre le sinistre.

    SMP : Sinistre Maximum Possible
    Scénario catastrophe. C’est le sinistre qui peut survenir lorsque, les circonstances les plus défavorables se trouvent exceptionnellement réunies. Pour cela les actuaires intègrent tous les capitaux garantis par leurs contrats en évaluant l’indemnité maximale qui peut être mis à la charge de l’assureur.
     
    Ces deux références vont permettre à l’actuaire de quantifier la survenance de l’aléa.
    Les actuaires se doivent également de contrôler la gestion des fonds considérables recueillis par les entreprises d’assurances.

     

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