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    5.1.3 Les critères d’acceptation d’un risque 5

    5.1.3 Les critères d’acceptation d’un risque 5

    17/12/2021 Alexandre AMJT 126 Aucun commentaire

    Les objets connectés permettent-ils de mieux maitriser la variabilité du risque ?

     

    Aujourd’hui les objets connectés permettent de personnaliser le risque à travers l’utilisation d’un boîtier connecté au véhicule, relié au smartphone du conducteur par lequel transitent les données transmises à l’assureur.
     


    L’exemple du boitier connecté «youdrive»

     

    Le précurseur dans le domaine a été AXA qui, via sa filiale Direct assurance, a lancé son offre « YouDrive ». Le système fonctionne grâce à un boîtier intelligent, connecté à une application mobile. Disposé à l’intérieur du véhicule, le boîtier enregistre et analyse des données de conduite.
    L’assureur pourra ainsi analyser des centaines de données relatives à la conduite de l’assuré (vitesse moyenne, niveau de freinage, anticipation des virages, typologie de conduite…) mais aussi d’autres données relatives aux risques assurés (routes accidentogènes, stationnement du véhicule, …).
     


     

    Ce mécanisme va permettre de corriger les défauts du système actuel. En effet, comme nous l’avons vu précédemment, il n’existe aujourd’hui que très peu de mécanismes qui permettent d’ajuster la variabilité du contrat (notamment usage, profils des assurés, apparition ou disparition de nouveaux risques en cours du contrat).
    En effet, si l’assuré ne déclare pas ces éventuels changements en cours de contrat, le risque est que la prime payée par l’assuré ne corresponde plus à la réalité du risque.
     
    Les objets connectés permettent aux compagnies d’assurances de se prémunir de cette variabilité grâce aux multiples informations transmises à l’assureur. En effet, avec le boitier fixé au véhicule, l’assureur pourra savoir si le véhicule a changé de lieu de stationnement, si l’usage est plus régulier ou encore si le type de conduite ne correspond pas au profil habituel du conducteur déclaré au contrat. Cette anticipation du risque permet de réajuster la prime en cours de contrat tant en augmentant la prime si nécessaire, qu’en la réduisant si le risque devient moins important.
    D’autre part, l’assurance automobile est un secteur qui dépend fortement des capacités d’analyse du conducteur et certains cas rendent l’approche du risque complexe.
    À travers les données collectées et les sinistres relevés, l’assureur met en avant des comportements à risque qu’il profile à certaines habitudes.
     


    L’exemple des jeunes conducteurs

     

    Prenons l’exemple des jeunes conducteurs : aujourd’hui les sociétés d’assurance majorent les primes des jeunes conducteurs qui, statistiquement parlant, sont des conducteurs plus à risque que les conducteurs expérimentés. Cependant le jeune conducteur, s’il est plus prudent et calme, représente un risque moins important que le conducteur expérimenté qui, sûr de lui, est dangereux car devenu trop confiant. Les objets connectés peuvent nous permettre de répondre à cette problématique en personnalisant le risque et en ne se basant plus seulement sur les statistiques et probabilités mais sur le comportement quotidien des automobilistes grâce à la collecte des mesures produites par le boitier connecté au véhicule.
    Cet affinage de l’évaluation du risque est rendu possible à travers la gratification promise par l’assureur à son assuré. En effet un bon conducteur pourra réduire sa facture mensuelle jusqu’à 50 % de la prime même si cette réduction tourne en moyenne aux alentours de 15%.
     
    Dans une recherche continuelle de diminution des risques, les services juridiques des compagnies d’assurances s’affairent déjà à trouver le moyen de résilier ces « mauvais conducteurs » même si pour l’heure seule une majoration de primes à hauteur de 15% est appliquée (offres AXA et ALLIANZ).
    En Afrique du Sud, Discovery propose l’offre Vitaly Drive, qui repose elle aussi sur l’usage d’un capteur automobile, DQ Track. Ce dernier calcule un quotient de conduite, qui permet de bénéficier d’informations de prévention tout en améliorant la réalité du risque. De plus, pour prévenir d’un potentiel vol du véhicule, le boitier permet de sélectionner une zone dite de « sécurité » : si la voiture quitte cette zone, l’assuré sera alors alerté par SMS ; de même en cas de comportement différent du conducteur.
    Les objets connectés peuvent également aider à cerner immédiatement le profil de risque de l‘assuré. Ainsi une application lancée par l’assureur américain GEICO a pour objet de regrouper un ensemble d’informations qui permettent de mettre en place une analyse comparative entre utilisateurs ayant des profils similaires. Concrètement, le site Internet de GEICO catégorise le prospect avec les clients récents ayant le même profil (situation familiale, âge, catégorie sociale, pouvoir d’achat, métier…) et présente alors un résumé des produits d’assurance auxquels les utilisateurs ayant un profil similaire ont souscrit.
    Dans ce cadre, l’assureur a mis sur l’application un questionnaire interactif qui, aidé par des données issues du big Data, rend possible l’analyse des risques de manière plus précise que les questionnaires actuels, tout en s’adaptant pendant la vie du contrat à la conduite du conducteur (boitier connecté).
    Ces nouveaux processus permettent aux assurances d’améliorer la prédiction de la sinistralité.
     
    Un autre mécanisme important de la gestion des risques pour les sociétés d’assurance est la prévention.
    Par cet acte, l’assureur peut ajuster sa prime, car la réalisation du risque devient alors beaucoup moins importante, puisque la probabilité d’avoir un accident s’en trouve réduite.
    En effet, la prévention peut être largement améliorée grâce à l’utilisation des objets connectés : prévenance de l’endormissement au volant par un son émis sur le smartphone de l’assuré, analyse des itinéraires fréquemment empruntés et préconisation d’itinéraires moins accidentogènes etc.
     

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